Extrait du forum developpez.com à l'URL : http://www.developpez.net/forums/d889705/club-professionnels-informatique/actualites/lancien-pdg-sun-dit-quil-ne-pouvait-dire-brevet-logiciel-steve-jobs-bill-gates/
L'ancien PDG de Sun dit "ce qu'il ne pouvait pas dire"
Et s'en prend au brevet logiciel, à Steve Jobs et à Bill Gates
Jonathan Schwartz, l'ancien PDG de Sun Microsystems qui vient juste de démissionner, a visiblement envie de faire parler lui. Et il s'y prend plutôt bien.
Dans son blog, "Ce que je ne pouvais pas dire...", il vient en effet de publier un billet fleuve intitulé "Les bons artistes copient, les grands volent".
Un titre doux-amère qui évoque directement Steve Jobs et Bill Gates.
Les récentes sorties plutôt virulentes du PDG d'Apple contre Adobe et les poursuites qu'il lance contre HTC et Nokia n'étonnent pas Schwartz outre mesure.
« J'ai de l'empathie pour Google (NB : Google est la cible inavouée d'Apple dans son procès contre HTC, une théorie largement partagée que Schwartz fait ici sienne). Steve Jobs m'a moi aussi menacé de me poursuivre en justice.
En 2003, après avoir dévoilé un prototype de bureau Linux appelée Projet Looking Glass, Steve a appelé mon bureau pour m'indiquer que les effets graphiques étaient "tous brevetés par Apple". Si nous décidions d'une commercialisation "Je vous attaquerai en justice".
Ma réponse a été simple. "Steve, je regardais justement votre dernière présentation, Keynote ressemble pas mal à Concurrence non ? – Vous possédez tous les brevets qu'il faut ?". Concurrence était un produit de présentation développé par Lighthouse Design, une société que j'avais aidée à fonder et que Sun avait rachetée en 1996. [...]. Steve avait utilisé Concurrence pendant des années, […] la source de son inspiration était évidente. "Oh et puis j'ai vérifié, MacOS est maintenant fondé sur Unix. Je pense que Sun dispose également de quelques brevets concernant cet OS". Steve est resté silencieux. »
Plus tard, le PDG de Sun aurait reçu le même type de visite de la part de Bill Gates, alors PDG de Microsoft, et de son bras droit, un certain Steve Ballmer. Là encore, les hauts dirigeants en viennent à parler brevets logiciels.
« Bill est allé droit au but, "nous possédons le marché des suites bureautiques, OpenOffice (sic) utilisent plein de brevets à nous" ».
Sous entendu : vous nous devrez des royalties à chaque téléchargement d'OpenOffice.org. Et Schwartz de continuer son récit :
« Lorsqu'ils ont créé leur plate-forme .NET, il était évident que leurs concepteurs avaient été regarder du coté de Java [...]. "Nous avons bien étudié .NET, et il semblerait que vous enfreignez pas mal de brevets Java. Vous allez nous payer combien pour chaque copie de Windows ?" […] La réunion fut courte ».
Schwartz promet de livrer encore beaucoup d'autres histoires et anecdotes. « Les choses les plus intéressantes [de mon expérience à la tête de Sun] sont celles que je ne pouvais pas dire. Et c'est de ces choses là que mon blog va parler ».
Ça promet.
Source : Good Artists Copy, Great Artists Steal, par Jonathan Schwartz
L'ancien PDG de Sun dit "ce qu'il ne pouvait pas dire"
Et s'en prend au brevet logiciel, à Steve Jobs et à Bill Gates
Jonathan Schwartz, l'ancien PDG de Sun Microsystems qui vient juste de démissionner, a visiblement envie de faire parler lui. Et il s'y prend plutôt bien.
Dans son blog, "Ce que je ne pouvais pas dire...", il vient en effet de publier un billet fleuve intitulé "Les bons artistes copient, les grands volent".
Un titre doux-amère qui évoque directement Steve Jobs et Bill Gates.
Les récentes sorties plutôt virulentes du PDG d'Apple contre Adobe et les poursuites qu'il lance contre HTC et Nokia n'étonnent pas Schwartz outre mesure.
« J'ai de l'empathie pour Google (NB : Google est la cible inavouée d'Apple dans son procès contre HTC, une théorie largement partagée que Schwartz fait ici sienne). Steve Jobs m'a moi aussi menacé de me poursuivre en justice.
En 2003, après avoir dévoilé un prototype de bureau Linux appelée Projet Looking Glass, Steve a appelé mon bureau pour m'indiquer que les effets graphiques étaient "tous brevetés par Apple". Si nous décidions d'une commercialisation "Je vous attaquerai en justice".
Ma réponse a été simple. "Steve, je regardais justement votre dernière présentation, Keynote ressemble pas mal à Concurrence non ? – Vous possédez tous les brevets qu'il faut ?". Concurrence était un produit de présentation développé par Lighthouse Design, une société que j'avais aidée à fonder et que Sun avait rachetée en 1996. [...]. Steve avait utilisé Concurrence pendant des années, […] la source de son inspiration était évidente. "Oh et puis j'ai vérifié, MacOS est maintenant fondé sur Unix. Je pense que Sun dispose également de quelques brevets concernant cet OS". Steve est resté silencieux. »
Plus tard, le PDG de Sun aurait reçu le même type de visite de la part de Bill Gates, alors PDG de Microsoft, et de son bras droit, un certain Steve Ballmer. Là encore, les hauts dirigeants en viennent à parler brevets logiciels.
« Bill est allé droit au but, "nous possédons le marché des suites bureautiques, OpenOffice (sic) utilisent plein de brevets à nous" ».
Sous entendu : vous nous devrez des royalties à chaque téléchargement d'OpenOffice.org. Et Schwartz de continuer son récit :
« Lorsqu'ils ont créé leur plate-forme .NET, il était évident que leurs concepteurs avaient été regarder du coté de Java [...]. "Nous avons bien étudié .NET, et il semblerait que vous enfreignez pas mal de brevets Java. Vous allez nous payer combien pour chaque copie de Windows ?" […] La réunion fut courte ».
Schwartz promet de livrer encore beaucoup d'autres histoires et anecdotes. « Les choses les plus intéressantes [de mon expérience à la tête de Sun] sont celles que je ne pouvais pas dire. Et c'est de ces choses là que mon blog va parler ».
Ça promet.
Source : Good Artists Copy, Great Artists Steal, par Jonathan Schwartz
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