C'est vrai que j'ai gardé le silence durant tous les évènements de Tunisie, et la révolution du peuple des quatres semaines dernières, mais aujourd'hui je m'efforce d'écrire cet article pour une cause qui n'est pas la mienne seulement.
Je commence par montrer tout d'abord que mon intérêt, et ce qui est supposé être l'intérêt mon lecteur, est le bien de la Tunisie. Je sais que le "Bien" est une notion philosophique, mais ce que j'appelle "Bien", c'est une notion statistique de satisfaction et de bonheur pour mes concitoyens, sans complications philosophiques.
Alors, selon les derniers évènements qui étaient si rapides, Ben Ali s'est enfuit. Félicitations, on a fait disparaître ce dictateur de notre terre noble, mais il faut savoir que le RCD, le Rassemblement supposé être constitutionnel et démocratique, ne va pas nous offrir notre liberté sur un plat de platine. Ce sera plus compliqué.
Je ne doute pas qu'il y a parmi les descendants du Néo-Dostour, des gens nobles et de vrai militants pour une cause noble, déjà je me rappelle que ce sont des RCDistes qui ont élucidés des pratiques anti-constitutionnelles et de corruption il y a quelques années. Mais on ne doit jamais prendre le risque de donner confiance dans un état politique semblable.
D'un autre coté, ils sont très rares les moments de l'histoire lorsque l'autorité a vraiment peur de la société dans le monde classique (voir Pierre Clastres : La Société Contre l'Etat) et nous devons être des opportunistes parce que nous sommes sûrement les victimes, le cas échéant.
Jeunes tunisiens, le premier pas à faire c'est s'unir tout simplement. Dans l'union on trouve la force, c'est une loi naturelle et un instinct biologique favorisant. Pour notre sécurité tout d'abord, mais aussi, contre la naïveté "apolitique" que le régime du dictateur a implanté durant les 23 dernières années. Il faut s'impliquer dans la vie politique et ne jamais regarder les aigles du pouvoir comme des anges. L'opposition doit prendre l'opportunité pour donner au peuple le vrai choix, et avec l'ouverture actuelle, l'opposition peut faire entendre sa voix. Une vie politique démocratique nous rappelle toujours que nous avons des droits, que le gouvernement nous doit la stabilité de la situation actuelle. On doit toujours rappeler ces gens qui lisent de leurs papiers sur nos écrans de télé, que nous avons toujours la solution finale : la rue.
Il ne faut jamais nous occuper de la sécurité de nos quartiers au point d'oublier notre avenir politique. Il y a un compromis à créer, une balance à établir.
Je commence par montrer tout d'abord que mon intérêt, et ce qui est supposé être l'intérêt mon lecteur, est le bien de la Tunisie. Je sais que le "Bien" est une notion philosophique, mais ce que j'appelle "Bien", c'est une notion statistique de satisfaction et de bonheur pour mes concitoyens, sans complications philosophiques.
Alors, selon les derniers évènements qui étaient si rapides, Ben Ali s'est enfuit. Félicitations, on a fait disparaître ce dictateur de notre terre noble, mais il faut savoir que le RCD, le Rassemblement supposé être constitutionnel et démocratique, ne va pas nous offrir notre liberté sur un plat de platine. Ce sera plus compliqué.
Je ne doute pas qu'il y a parmi les descendants du Néo-Dostour, des gens nobles et de vrai militants pour une cause noble, déjà je me rappelle que ce sont des RCDistes qui ont élucidés des pratiques anti-constitutionnelles et de corruption il y a quelques années. Mais on ne doit jamais prendre le risque de donner confiance dans un état politique semblable.
D'un autre coté, ils sont très rares les moments de l'histoire lorsque l'autorité a vraiment peur de la société dans le monde classique (voir Pierre Clastres : La Société Contre l'Etat) et nous devons être des opportunistes parce que nous sommes sûrement les victimes, le cas échéant.
Jeunes tunisiens, le premier pas à faire c'est s'unir tout simplement. Dans l'union on trouve la force, c'est une loi naturelle et un instinct biologique favorisant. Pour notre sécurité tout d'abord, mais aussi, contre la naïveté "apolitique" que le régime du dictateur a implanté durant les 23 dernières années. Il faut s'impliquer dans la vie politique et ne jamais regarder les aigles du pouvoir comme des anges. L'opposition doit prendre l'opportunité pour donner au peuple le vrai choix, et avec l'ouverture actuelle, l'opposition peut faire entendre sa voix. Une vie politique démocratique nous rappelle toujours que nous avons des droits, que le gouvernement nous doit la stabilité de la situation actuelle. On doit toujours rappeler ces gens qui lisent de leurs papiers sur nos écrans de télé, que nous avons toujours la solution finale : la rue.
Il ne faut jamais nous occuper de la sécurité de nos quartiers au point d'oublier notre avenir politique. Il y a un compromis à créer, une balance à établir.
Commentaires