Je continue avec cette série d'articles intitulés "Tunisie : Devons nous examiner l'histoire de nouveau ?" pour exposer mon avis concernant l'actualité quotidienne de notre pays...
D'abord, je veux commencer avec la petite polémique de la visite de Hillary Clinton. Je ne sais pas comment ni pourquoi peut émerger une polémique déjà : c'est une visite diplomatique qui va mettre en relation des représentants des deux pays, qui, malgré tout, on de quoi discuter. Il y a des investisseurs américains parmi nous, des immigrés tunisiens chez l'Oncle Sam, des relations diplomatiques anciennes, et surtout, des intérêts mutuels.
Certainement il y a une explication, ou deux. La première concerne l'isolationnisme qui a atteint l'opinion publique tunisienne, un courant qui a été caché par la représsion du régime de Ben Ali. Cet isolationnisme est le fruit de la relation prétendue "amicale" entre ZABA et la direction américaine, et que nous pouvons décrire de "pure diplomatie" puisque les avis réels des représentants de la diplomatie américaine en Tunisie ont été dévoilés par WikiLeaks.
L'isolationnisme est une politique lâche et stupide. Elle est en général soutenue par des chauvinistes aveugles, ou des anarchistes corrompus.
La deuxième explication est l'impact des deux guerres américaines sur l'Irak et l'Afghanistan durant la dernière décennie. Avec une médiatisation incomparable, et l'injection du vieux nationalisme arabe et idéologisme religieux, cette guerre transforme les États-Unis en un ennemi des pays "arabes" ou "musulmans". En effet, c'est un mythe qui a été forgé durant des décennies par les médias arabes, qui sont eux-mêmes victimes du mouvement nationaliste arabe forgé par l'administration soviétiques et le disastre militaire arabe contre Israël durant les années 1950-1970.
C'est un problème plus vieux que la majorité de la population tunisienne. Et c'est ancré dans les caractéristiques idéologique d'une société qui a connu des changements radicaux durant le dernier siècle, depuis les ténébres d'une société primitive, passant par un pays pseudo-laïque et un parti unique par Bourguiba et une dictature policière et une administration corrompue de ZABA, et une main forte qui contrôle la presse. En arrivant à une liberté après tout ça, je crois que c'est naturel que quelques aspects de naïveté politique apparaissent en Tunisie.
Ici je dois souligner la responsabilité des intellects, si je dois reproduire les termes de Noam Chomsky. Cette naîveté politique et cet anarchisme qui commence à marquer notre opinion publique ne doit pas être oubliée car elle produira à un certain moment un gouvernement.
La Tunisie a le droit d'avoir une politique étrangère spécifique à elle avant toute autre chose, et ce qui est plus important est de défendre ses intérêts avant de balancer des prises de positions immatures. La politique n'est pas un jeu équitable. C'est un jeu de stratégie inéquitable.
Examinons l'histoire de nouveau, sans préjugés, pour comprendre nos fautes, et agir selon nos intérêts.
D'abord, je veux commencer avec la petite polémique de la visite de Hillary Clinton. Je ne sais pas comment ni pourquoi peut émerger une polémique déjà : c'est une visite diplomatique qui va mettre en relation des représentants des deux pays, qui, malgré tout, on de quoi discuter. Il y a des investisseurs américains parmi nous, des immigrés tunisiens chez l'Oncle Sam, des relations diplomatiques anciennes, et surtout, des intérêts mutuels.
Certainement il y a une explication, ou deux. La première concerne l'isolationnisme qui a atteint l'opinion publique tunisienne, un courant qui a été caché par la représsion du régime de Ben Ali. Cet isolationnisme est le fruit de la relation prétendue "amicale" entre ZABA et la direction américaine, et que nous pouvons décrire de "pure diplomatie" puisque les avis réels des représentants de la diplomatie américaine en Tunisie ont été dévoilés par WikiLeaks.
L'isolationnisme est une politique lâche et stupide. Elle est en général soutenue par des chauvinistes aveugles, ou des anarchistes corrompus.
La deuxième explication est l'impact des deux guerres américaines sur l'Irak et l'Afghanistan durant la dernière décennie. Avec une médiatisation incomparable, et l'injection du vieux nationalisme arabe et idéologisme religieux, cette guerre transforme les États-Unis en un ennemi des pays "arabes" ou "musulmans". En effet, c'est un mythe qui a été forgé durant des décennies par les médias arabes, qui sont eux-mêmes victimes du mouvement nationaliste arabe forgé par l'administration soviétiques et le disastre militaire arabe contre Israël durant les années 1950-1970.
C'est un problème plus vieux que la majorité de la population tunisienne. Et c'est ancré dans les caractéristiques idéologique d'une société qui a connu des changements radicaux durant le dernier siècle, depuis les ténébres d'une société primitive, passant par un pays pseudo-laïque et un parti unique par Bourguiba et une dictature policière et une administration corrompue de ZABA, et une main forte qui contrôle la presse. En arrivant à une liberté après tout ça, je crois que c'est naturel que quelques aspects de naïveté politique apparaissent en Tunisie.
Ici je dois souligner la responsabilité des intellects, si je dois reproduire les termes de Noam Chomsky. Cette naîveté politique et cet anarchisme qui commence à marquer notre opinion publique ne doit pas être oubliée car elle produira à un certain moment un gouvernement.
La Tunisie a le droit d'avoir une politique étrangère spécifique à elle avant toute autre chose, et ce qui est plus important est de défendre ses intérêts avant de balancer des prises de positions immatures. La politique n'est pas un jeu équitable. C'est un jeu de stratégie inéquitable.
Examinons l'histoire de nouveau, sans préjugés, pour comprendre nos fautes, et agir selon nos intérêts.
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