Mon grand ennemi, mon Wagner à moi, c'est la presse tunisienne. Je me lasserai jamais d'en parler. Et biensur, il ne s'agit pas de juste "parler" : je la critiquerai comme d'habitude, et je mènerai une guerre d'idées impitoyable pour la vaincre.
Pourquoi ? et bien, donnez-moi juste la chance de choisir mon ennemi ! et j'ai choisi la presse tunisienne, parce que selon moi, c'est le phénomène le plus destructeur de la pensée, ou, si vous voulez, de l'opinion générale tunisienne.
La chose la plus étrange, la plus pathétique, la plus dégueulasse de nos tabloïds tunisiens, c'est la glorification des figures de la décadence des peuples arabes. Il y a toujours, cette horrible odeur du nationalisme arabe, idée enterrée depuis quelques décennies, qui se propage parmi les "lecteurs", contagieusement, par les pages de mes ennemis.
Je ne sais pas pourquoi après toutes ces années, on parle toujours du "leader martyr" (qui est en effet l'ex-dictateur de l'Irak). On glorifie ses sottises, et on oublie ses crimes, ses génocides (avec un chiffre épouvantable de quelques dizaines de milliers de civils, entre 30000 et 60000 seulement en 1991). Certes, on peut accuser les américains de ce qu'on veut, on peut être anti-américain, mais ça ne veut pas dire que c'est un alibi pour défendre le criminel et sa mafia familiale.
On glorifie aussi les mouvements islamistes, radicaux, d'une façon très étrange. Logiquement, avec la confrontation du régime tunisien et des islamistes durant les années 80 et 90, ce sera logique si notre presse (que tout le monde prétend être opressée) soit un peu plus orientée contre l'islamisme. Malheureusement, ce n'est pas le cas : je peux même prétendre que certains des tunisiens qui ont été capturés ou tués en Irak durant des opérations de terrorisme, étaient tous simplement sous influence de quelques titres tunisiens, et sans surprise, de la chaîne diabolique Al-Jazeera (rappelez-vous qu'Al Jazeera est la seule chaîne d'infos dans le monde arabe qui diffuse des programmes islamiques, tout loin du professionnalisme journalistique).
Je ne parlerai pas biensur de la lacheté envers la politique intérieure. J'ai jamais vu, lu ou entendu parler d'une critique sur un journal tunisien politique ou généraliste, envers n'importe quel membre du gouvernement, gouverneur ou même policier. On tend toujours à diviniser tous les fonctionnaires du régime, du président vers le simple agent de police. La réalité est incontestablement épouvantable.
Et le dernier point, la commercialisation et la médiatisation de l'ignorance et des chimères. Ça, vous pouvez le trouver vous-mêmes si vous voulez perdre un peu de temps demain en lisant un tabloïd tunisien.
Il n'y a même pas l'ombre d'une presse évoluée en Tunisie. Et on se demande pourquoi certains incidents nous montrent chaque jour des individus de ce peuple, sans espoir, sans perspectives, sans même un esprit critiquant ou une lueur d'ouverture sur le monde du 21ième siècle.
Pourquoi ? et bien, donnez-moi juste la chance de choisir mon ennemi ! et j'ai choisi la presse tunisienne, parce que selon moi, c'est le phénomène le plus destructeur de la pensée, ou, si vous voulez, de l'opinion générale tunisienne.
La chose la plus étrange, la plus pathétique, la plus dégueulasse de nos tabloïds tunisiens, c'est la glorification des figures de la décadence des peuples arabes. Il y a toujours, cette horrible odeur du nationalisme arabe, idée enterrée depuis quelques décennies, qui se propage parmi les "lecteurs", contagieusement, par les pages de mes ennemis.
Je ne sais pas pourquoi après toutes ces années, on parle toujours du "leader martyr" (qui est en effet l'ex-dictateur de l'Irak). On glorifie ses sottises, et on oublie ses crimes, ses génocides (avec un chiffre épouvantable de quelques dizaines de milliers de civils, entre 30000 et 60000 seulement en 1991). Certes, on peut accuser les américains de ce qu'on veut, on peut être anti-américain, mais ça ne veut pas dire que c'est un alibi pour défendre le criminel et sa mafia familiale.
On glorifie aussi les mouvements islamistes, radicaux, d'une façon très étrange. Logiquement, avec la confrontation du régime tunisien et des islamistes durant les années 80 et 90, ce sera logique si notre presse (que tout le monde prétend être opressée) soit un peu plus orientée contre l'islamisme. Malheureusement, ce n'est pas le cas : je peux même prétendre que certains des tunisiens qui ont été capturés ou tués en Irak durant des opérations de terrorisme, étaient tous simplement sous influence de quelques titres tunisiens, et sans surprise, de la chaîne diabolique Al-Jazeera (rappelez-vous qu'Al Jazeera est la seule chaîne d'infos dans le monde arabe qui diffuse des programmes islamiques, tout loin du professionnalisme journalistique).
Je ne parlerai pas biensur de la lacheté envers la politique intérieure. J'ai jamais vu, lu ou entendu parler d'une critique sur un journal tunisien politique ou généraliste, envers n'importe quel membre du gouvernement, gouverneur ou même policier. On tend toujours à diviniser tous les fonctionnaires du régime, du président vers le simple agent de police. La réalité est incontestablement épouvantable.
Et le dernier point, la commercialisation et la médiatisation de l'ignorance et des chimères. Ça, vous pouvez le trouver vous-mêmes si vous voulez perdre un peu de temps demain en lisant un tabloïd tunisien.
Il n'y a même pas l'ombre d'une presse évoluée en Tunisie. Et on se demande pourquoi certains incidents nous montrent chaque jour des individus de ce peuple, sans espoir, sans perspectives, sans même un esprit critiquant ou une lueur d'ouverture sur le monde du 21ième siècle.
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