Cet article est la suite de " Boycott de la presse tunisienne [1] " que j'ai publié le 4 Mai 2009. Alors, j'ai envoyé ma réponse bien rédigée (en arabe) au modérateur de la page, qui est encore relativement connu comme journaliste. Une semaine plus tard (car le journal était un hebdomadaire), la réponse était inscrite dans la zone des réponses dédiée à tous ce qui ne mérite pas d'être publié. "C'est pas ainsi, qu'on guide les chameaux !" Bon, je dois avouer que la réponse était intelligente. Elle démontre que le modérateur était conscient de ce que je viens de dire. Mais il était aussi en état d'auto-censure. Il n'y avait aucune raison de censurer ma réponse, car elle incite avant tout à la discussion. Il n'y a aucun alibi. La tâche que les médias de ma chère patrie revendiquent, c'est de cracher sur les gens leurs opinions, de mâcher et de remâcher leurs idées, en garantissant ainsi qu'ils consomment leurs propres idées. Il ...